Gestion sous mandat : la solution de tranquillité

Souvent les épargnants manquent de temps ou d’expertise pour gérer efficacement leur patrimoine financier. Les professionnels peuvent alors prendre le relais au travers de la gestion sous mandat. Son principe est simple : le portefeuille est géré en délégation par une équipe de spécialistes pour le compte du client, en respectant son profil de risque.

L’équivalent de la gestion locative dans l’immobilier

De manière schématique, la gestion sous mandat est au patrimoine financier ce que la gestion locative est au patrimoine immobilier. Ses avantages sont multiples. Le client ne s’occupe de rien et bénéficie du savoir-faire d’une équipe de professionnels. Cet atout est particulièrement appréciable lors de périodes de forte volatilité sur les marchés.

Cette solution de tranquillité peut de surcroît être mise en place dans différentes enveloppes comme un PEA ou un compte-titres (on parle de « mandat de gestion »), dans une assurance-vie ou un contrat de capitalisation (on parle alors de « mandat d’arbitrage »), afin d’optimiser les objectifs patrimoniaux de chaque épargnant.

À chaque profil sa gestion sous mandat

S’appuyant sur l’expertise d’une équipe dédiée, la gestion sous mandat s’adresse à la quasi-totalité des clients de banque. Elle est dorénavant accessible dès 10 000 euros. Pour une offre plus flexible et donnant accès à plus de services et en particulier à une relation personnalisée avec un gérant, le ticket d’entrée est généralement plus élevé. Enfin, si le client désire une gestion totalement sur mesure, une gestion discrétionnaire est plus adaptée et est accessible à partir de 1 000 000 euros environ.

Le client garde la main sur son patrimoine

Si elle permet de s’affranchir des contraintes quotidiennes de gestion, la gestion sous mandat ne revient toutefois pas à signer un chèque en blanc. Le client peut mettre fin au mandat à tout moment et donc, s’il le souhaite, reprendre en direct la gestion de ses actifs.

Par ailleurs, le portefeuille est géré selon les souhaits émis par le client. L’orientation de gestion choisie déterminera la pondération en actions : 25 % en moyenne pour une gestion prudente, 50 % pour une gestion équilibrée et entre 70 et 100 % pour les gestions les plus dynamiques.

Un univers d’investissement varié

Dans l’environnement actuel de taux bas, cette exposition aux actions est nécessaire lorsque l’investisseur souhaite dynamiser son portefeuille. Le recours à la gestion sous mandat permet ainsi de balayer un univers bien plus large que celui auquel a accès un particulier, même avisé. Les gérants analystes déterminent des objectifs de cours précis aussi bien en termes d’achat que de vente pour le client.

Le recours à des fonds (OPC) permet de couvrir une multitude de classes d’actifs et de thématiques (actions mid caps, actions américaines et émergentes, obligations...). L’objectif étant avant tout de proposer à ses clients les supports d’investissements les mieux adaptés à la stratégie de gestion retenue.

*Plus prélèvements sociaux. **Pour les titres non cotés, l’exonération est limitée chaque année aux gains qui ne dépassent pas 10 % de la valeur des titres

Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Elles ne sont pas constantes dans le temps.