Cavalier Julien Anquetin

Groom : un atout gagnant !

Le 15/04/2021
La passion du cheval et la soif de compétition coulent dans les veines de Julien Anquetin, il les a reçues en héritage (lien vers l'article la passion en héritage). Toutefois, dans le monde exigeant du concours international de saut d'obstacles, cela ne peut suffire. Pour gagner, un champion doit être solidement entouré. Les propos de la groom de Julien Anquetin apportent un éclairage significatif sur un métier de l'ombre.

 

picto vidéo [Vidéo] Juliette Fruchaud, groom de l'écurie Julien Anquetin, un atout gagnant dans le jeu du cavalier

 

Dans l'ombre des cavaliers champions, se trouve  toujours une équipe de professionnels dévoués : groom, préparateur, coach. Ils sont tous unis par le même amour des chevaux et un fort désir de voir triompher leur cavalier. Le groom occupe une place particulière et privilégiée au coeur du dispositif d'une écurie. On constate que de plus en plus de jeunes femmes se dirigent vers cette profession. En effet, depuis plusieurs années, les femmes sont de plus en plus nombreuses à accompagner les cavaliers de haut niveau et leurs montures. Souvent cavalières elles-mêmes, elles choisissent d'être dans l'ombre et décident de vivre, à leur façon et tout aussi intensément que le cavalier, les compétitions sur les circuits internationaux.

 

Groom de haut niveau : un métier et une vocation

Le groom est souvent le premier levé et le dernier couché. En dehors des compétitions, il arrive toujours très tôt le matin aux écuries pour s'occuper des chevaux dont il a la charge. Bon sens, organisation, esprit d'initiative, c'est à lui que reviennent toutes les actions et décisions qui doivent optimiser leur bien-être et développer leurs facultés physiques et mentales. A force de les nourrir, les brosser, les soigner, le groom parvient à une proximité, qui lui permet de lire le moindre signe, détecter le plus faible signal qui se traduiront aussitôt par un ajustement dans le programme de préparation indispensable à l'épanouissement du cheval. 

En période de préparation, un cavalier de haut niveau entraîne tour à tour ses différents chevaux tout au long de la journée, le groom doit lui simplifier le travail, devancer ses demandes, comprendre les performances de chaque cheval pour adapter ensuite le programme de soins, d'échauffements, de récupération, et de retour au calme notamment.Grâce à cette complicité, il gagne la confiance du cavalier avec lequel il est indispensable de former une équipe solide pour d'affronter les compétitions.

En période de concours, environ 70 % du temps annuel d'un cheval et d'un cavalier de haut niveau,  le groom est le partenaire de confiance d'un cavalier et de ses montures. C'est au groom que revient souvent d'assurer le transport des chevaux dans des conditions hautement sécurisées. Ainsi, l'on voit de plus en plus de jeunes femmes au volant d'énormes semi remorques sillonner pays et continents. Après avoir roulé pendant parfois de longues heures, il leur faut veiller à l'installation et au bien-être "comme à la maison" de ces animaux délicats et sensibles. Dès l'aube, le groom est le premier dans les box à préparer chaque cheval pour les épreuves au programme. En première ligne sur le bord de la piste, il vibre et franchit à l'unisson du cavalier et de son cheval, chaque obstacle du parcours.

 

    CSO KESAKO

  

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Juliette Fruchaud, groom de l'Ecurie Julien Anquetin